Plus rien, un vide du noir du blanc
Ce rouge obsédant beaucoup de sang
La douleur qui anesthésie tout mon corps
ESt remplacée peu à peu par la mort

Je la voie qui arrive en courant
Me laissant si peu de temps
C’est fini, j’ai trop combattu
Je suis si las mais n’ai pas perdu

Je suis allongée sur mon lit immobile
Et dans ma tête ma vie défile
Ça va si vite je me souvient de tout
Une larme roule sur ma joue

Pourtant je me sens bien
Aujourd’hui je n’ai besoin de rien
Ils sont tous autour de mon lit
Me regardant les yeux rougis
Je les entends me parler calmement
Une sorte de doux chuchotement

Avec le monde je fais la paix
Même s’il ne m’a pas beaucoup aidé
Un courant d’air sur mon visage
Et disparaissent haine et rage

J’ouvre la bouche une dernière fois
Happe l’air qui rentre en moi
Je ne respirerai plus de ma vie
Mon cœur doucement ralentit
Je murmure au revoir, ferme les yeux
Et m’envole la haut dans les cieux

La nuit,
Je n’ai qu’une envie
Partir, m’enfuir
Pour ne plus souffrir
J’oublierai la vie
Que j’ai eu jusqu’ici
Et dans mon chemin je laisserai mon coeur
Qui encore et encore pleure
je quitterai cette vie
Que je ne veux plus vivre. . .