C'est la fatalité....
«CHRISTOPHE a eu un malaise en courant.
Il a titubé et il est tombé. C'était une rupture d'anévrisme, rien à voir avec la course. Le
Samu n'a rien pu faire. C'était la fatalité. » Philippe Cabrié-Rambouze, le proviseur du lycée
Hugues-Capet de Senlis, est au bord des sanglots. Vendredi, l'un des élèves de seconde qui participaient au cross annuel s'est subitement écroulé, peu avant 16 heures. Une vingtaine de camarades se rouvaient alors à proximité.
« Je fermais la marche à VTT avec un prof d'EPS et je suis arrivé une à deux minutes après sa chute, reprend le proviseur. Une maman venait déjà d'appeler le Samu. J'ai soutenu Christophe et j'ai demandé à mon adjoint d'emmener les autres élèves. Les secours sont arrivés en quelques minutes. Mais le diagnostic du médecin a été sans appel : rupture d'anévrisme (NDLR : dilatation anormale de la paroi d'une artère du cerveau).
Il a certifié qu'il n'y avait aucun lien avec l'exercice physique. Ensuite, j'ai eu le triste privilège de
prévenir sa famille... »
A l'initiative de l'inspection académique, une cellule de soutien psychologique était en place dès 8 heures, hier, pour recevoir les lycéens et les professeurs choqués. Les deux associations de parents d'élèves étaient aussi sur place. Les parents d'élèves s'interrogent
Pendant ce temps, Philippe Cabrié-Rambouze est passé dans toutes les classes de seconde. « J'ai dit aux élèves qu'il n'y avait pas de rapport entre le cross et ce drame, et que l'on ne pouvait
avoir à la porte du lycée une structure de type Samu. »
Des interrogations ont en effet déjà été formulées par des parents d'élèves, que ce soit sur la présence d'une unité médicale lors de ce genre d'épreuve, sur la volonté du proviseur de dédouaner l'établissement dès vendredi soir, ou encore pour savoir si les enseignants sont formés aux premiers secours. « La cellule psychologique sera réactivée dès la première journée de cours après les vacances », précise Philippe Cabrié-Rambouze, particulièrement bouleversé. Christophe était le troisième garçon d'une famille senlisienne.
( Frédéric Noury pour Le Parisien )
Il a titubé et il est tombé. C'était une rupture d'anévrisme, rien à voir avec la course. Le
Samu n'a rien pu faire. C'était la fatalité. » Philippe Cabrié-Rambouze, le proviseur du lycée
Hugues-Capet de Senlis, est au bord des sanglots. Vendredi, l'un des élèves de seconde qui participaient au cross annuel s'est subitement écroulé, peu avant 16 heures. Une vingtaine de camarades se rouvaient alors à proximité.
« Je fermais la marche à VTT avec un prof d'EPS et je suis arrivé une à deux minutes après sa chute, reprend le proviseur. Une maman venait déjà d'appeler le Samu. J'ai soutenu Christophe et j'ai demandé à mon adjoint d'emmener les autres élèves. Les secours sont arrivés en quelques minutes. Mais le diagnostic du médecin a été sans appel : rupture d'anévrisme (NDLR : dilatation anormale de la paroi d'une artère du cerveau).
Il a certifié qu'il n'y avait aucun lien avec l'exercice physique. Ensuite, j'ai eu le triste privilège de
prévenir sa famille... »
A l'initiative de l'inspection académique, une cellule de soutien psychologique était en place dès 8 heures, hier, pour recevoir les lycéens et les professeurs choqués. Les deux associations de parents d'élèves étaient aussi sur place. Les parents d'élèves s'interrogent
Pendant ce temps, Philippe Cabrié-Rambouze est passé dans toutes les classes de seconde. « J'ai dit aux élèves qu'il n'y avait pas de rapport entre le cross et ce drame, et que l'on ne pouvait
avoir à la porte du lycée une structure de type Samu. »
Des interrogations ont en effet déjà été formulées par des parents d'élèves, que ce soit sur la présence d'une unité médicale lors de ce genre d'épreuve, sur la volonté du proviseur de dédouaner l'établissement dès vendredi soir, ou encore pour savoir si les enseignants sont formés aux premiers secours. « La cellule psychologique sera réactivée dès la première journée de cours après les vacances », précise Philippe Cabrié-Rambouze, particulièrement bouleversé. Christophe était le troisième garçon d'une famille senlisienne.
( Frédéric Noury pour Le Parisien )
Ecrit par lycia, le Lundi 25 Octobre 2004, 19:03 dans la rubrique Grains de vie.