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Chroniques de la Violence Ordinaire



Une collection de:
Christophe Nick
: journaliste,auteur et réalisateur de nombreux documentaires d’enquête, co-auteur avec Pierre Péan de TF1,un pouvoir (Fayard), à l’origine du mouvement « Stop la violence » en 1999.
Réalisé par:
Pierre Bourgeois, David Carr-Brown et Patricia Bodet
Diffusion :
France 2, magazine Contre-Courant.
Episodes :
Enfants en déroute, Le Business des chéquiers volés, Au Tribunal pour Enfants et Les Mauvais Garçons. 

Les Chroniques de la violence ordinaire, c’est quatre documentaires d’une heure et demie, deux ans et demi d’enquête et de tournage, dans l’agglomération de Creil et ses environs. Et une volonté : décortiquer l’ensemble des mécanismes qui rendent un être violent, une situation violente. « La violence urbaine a toujours existé, explique Christophe Nick. Mais pas avec cette ampleur-là [...]. Aujourd’hui, les adolescents font peur. »
Le journaliste voulait comprendre et décoder. Alors pourquoi, ou comment ? Pas de réponse au singulier avec un grand « R », mais plutôt des pistes, des situations, des histoires et des trajectoires éclairantes, comme celle de Séverine N.

Au début des années quatre-vingt, Creil était un des fleurons de la France industrielle, cité en exemple dans les livres de géographie. Quand il est arrivé à Creil, Christophe Nick s’est rendu à la bourse du travail. « La CGT comptait à l’époque jusqu’à un millier d’adhérents dans chacune des usines environnantes, explique-t-il. Aujourd’hui, la majorité d’entre eux sont des retraités. » Ghettos, chômage, rupture des liens sociaux. Une amorce de réponse : « La violence existait, mais les gens avaient une place dans la société. »


Depuis Creil, l’équipe a pu observer simultanément ces trois aspects d’un quotidien déshérité. Au départ, Christophe Nick voulait six films. Avec l’obsession d’« être utile ». « Pour cela, il fallait du temps, ne faire qu’un film, ça n’aurait servi à rien. » Il voulait sortir du fait divers, relater des histoires qui ne « dépassent pas chacun des films ». Parler du quotidien, du plus proche de nous : « Les faits divers traitent du spectaculaire, de l’exceptionnel. Je voulais qu’on sente que ces situations de violence ne sont pas étrangères à notre monde. »



lien : http://programmes.france2.fr/evenements/7055452-fr.php






 
Ecrit par lycia, le Samedi 29 Janvier 2005, 01:41 dans la rubrique P'ti Bouts de monde.